mardi 30 septembre 2008

La diversité culturelle et la world culture.

Dans l’auditorium réservé au débat de Libé, la diversité valait surtout pour la personnalité de ceux qui tenaient le micro : la jeune adjointe (P.S.) de la ville de Reims Sarah Ouaja Ok au prénom juif, et au père tunisien dont la famille n’a pu obtenir la permission d’assister au mariage de l’élue de la république avec son promis turc, et le lunaire Jean Paul Goude né pendant la guerre dont le fils américain est peu apte à la curiosité revendiquée par les deux discoureurs. La modératrice comme on ne devrait pas la nommer, pas plus qu’animatrice, n’a pas accompli son travail avec sérieux. L’approche poétique de l’organisateur du défilé du bicentenaire de la rév’ française était certes agréablement décalée mais parfois laconique. Le vaste sujet n’a pas été vraiment approfondi; la vacuité des mots apparaît crûment quand des artistes venant d’ailleurs sont arrêtés à nos frontières. La politique de l’immigration dicte sa loi et la patrie des droits de l’homme ne fait pas culturelle exception. Il faudra bien plus que de l’humour pour supporter ces contradictions, même s’il n’y pas que la vieille Europe qui ne sait plus se connaître ni s’ouvrir aux autres.

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