samedi 27 septembre 2008

Le sport un langage universel ?

Dans les colloques, tout le monde se délecte de belles paroles dénonçant le sport de compétition, mais depuis la coupe du monde de 98, qui n’a pas eu des coups de cœur, de sang ? Au cours du feuilleton hebdomadaire du championnat, la victoire de Grenoble, le petit, au Parc des Princes peut nous rassurer: tout n'est pas forcément joué d'avance. Au forum de Libé malgré la qualité de lutteur du président de sport sans frontière, il n’y a pas eu d’affrontement avec le directeur d’Human Rights Watch, à partir du moment où la distinction s’opère entre sport amateur et professionnel. Les petites gymnastes chinoises, cassées par un entraînement inhumain, ne peuvent pas traduire les mots : « valeurs du sport ». Mais celui-ci peut être un puissant outil du lien social, voire de réparateur après les catastrophes humanitaires ou naturelles. Des nuances sont à apporter pour éviter le mépris ou la béé attitude. Les médias qui dispensent volontiers des leçons d’éthique, tartinent en même temps sur le nombre de médailles, tout en chevrotant : « l’important : c’est de participer ».
Celui qui échoue au pied du podium sera ignoré et s’il n’est pas français… En même temps un match Turquie /Arménie fait plus avancer la cause de l’apaisement que bien des déclarations ; l’équipe d’Arsenal plaide plus pour l’Europe que bien des tribuns. La Chine qui s’est mise aux sports dans les années 80 ne l’a pas fait que pour la santé de sa jeunesse et les athlètes grenoblois qui avaient croqués des smarties ostensiblement pour dénoncer le dopage avec humour, avaient subi des pressions inqualifiables. C’est pas gagné !

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