jeudi 15 janvier 2009

Boli.


Eh non, pas mon « Basilou » qui propulsa le ballon au fond des filets du Milan AC en 93 pour une coupe aux grandes oreilles, aujourd’hui pris dans la nasse UMP.
Non c’est une autre manifestation de la divinité que nous avons acquise à la galerie Kanaga au 5 rue Chenoise à Grenoble. En raison de l’avancée de l’Islam, bien des objets de culte traditionnels en Afrique, sont désenvoûtés et viennent garnir nos bobos intérieurs. Ses formes élémentaires, bovines, nous ont séduit. C’est une sorte d’autel, gardien des fétiches. Au moment où quelqu’un veut emprunter l’un d’eux, un sacrifice lui est adressé : de la bouillie de mil, du lait seront versés sur son dos, le sang d’un coq… Il est léger, composé de matériaux organiques : terre mêlée de paille, écorces, noix de cola mâchée…Il symbolise l’univers, réceptacle de l’énergie de l’esprit, présent dans la société Bambara au Mali. Mystérieux.

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