lundi 19 janvier 2009

Les plages d’Agnès

Ce film personnel d’Agnès Varda parle à chacun.
Un puzzle, malin et espiègle, épatant, pudique, inventif, pétillant, si peu mélancolique, intuitif et complètement maîtrisé, Sète et Noirmoutier, la « nouvelle vague », des miroirs, des couleurs vives, les photos, les films, les manifs, l’enfance, les enfants, Demy, Calder, Magritte, Los Angeles, les veuves, les filets, les bateaux, la voile latine, Braque.
Elle glane et chine et c’est plein de trouvailles.
Un bol de jouvence par une cinéaste enfantine qui joue ; elle joue à avoir 80 balais.
C’est ça le cinéma, du grand, de l’intime, celui qu’on aime.

2 commentaires:

  1. J'ignore pourquoi (Freud, à l'aide?) mais j'ai d'énormes "a priori" contre le couple Varda-Demy. Qu'est-ce qui me dérange? Mystère.
    Résultat, un (probablement sot) refus d'aller voir ce film que tout le monde vante.
    Un détail m'a mis hors de moi: apprendre que Varda avait fait bloquer la rue Daguerre pour y déverser 20 tonnes de sable afin d'en faire une plage supplémentaire.
    Je ne supporte pas ces autorisations exceptionnelles et dispendieuses quand le simple quotidien n'obtient pas les efforts qu'il exige ...
    Allez, on dit que ce n'est qu'une poussée da mauvaise humeur.

    PS. Le Masque et la Plume d'hier disait du bien du dernier Olivier Adam. C'est pour vous ça...Je me souviens de "Falaises", que vous m'aviez fait lire et ... qui n'avait pas suscité mon enthousiasme!

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  2. J'ai cherché Adam dans ma bibliothèque, j'ai trouvé un recueil de nouvelles "Passer l'hiver" dont je ne me souviens pas plus que de "Falaises". Nous n'étions pas d'accord sur "Les ronces" de Piazza, mais nous fréquentons la même paroisse de masques et de plumes. Bonnes lectures.

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