samedi 21 mars 2009

Que voyons-nous de la ville ?

Sur les bords de l’Isère, où des SDF ont élu domicile improbable dans quelque caravane, ce sont des cabanes qui se sont édifiées récemment. Une femme sortait de l’une d’elle, tenant une fillette par la main. Je les ai croisées en allant à la manif.
Nos avons traversé la ville avec mes compagnons habituels et puis plein d’autres ; tous ensemble : une marée. J’ai marché en bonne compagnie , me réjouissant de la puissance de cette masse, mais nous interrogeant sur la faiblesse des syndicats, des partis à la voix certes amplifiée en ce jour, mais qui rallient toujours les mêmes fidèles, quand les boulevards sont rendus aux voitures.
Sur l’écran d’un téléphone portable, on m’a montré des voitures qui brûlent devant le bowling d’Echirolles à 21h. Surprise.
En participant à des essais d’invention d’un futur pour notre ville, nous avions envisagé de rechercher des solutions du côté des ordinateurs, machine à solitude et en même temps de lien, d’exclusion et de connivences. Nous devrons y revenir.
Les jeunes pour lesquels nous envisagions des activités de proximité, recherchent plutôt un certain éloignement. La chance gâchée d’un lycée à Saint Egrève n’a pas désolé tous les lycéens qui goûtent ainsi aux plaisirs anonymes du centre ville.
Les jardins d’ici s’éclairent sous le printemps, les petits enfants grimpent sur des jeux violets et jaunes dans les parcs.
Un révolutionnaire double face des années coupantes, n’a pas son badge, et personne en son domaine ne l’a reconnu. Il faisait tellement nuit.

1 commentaire:

  1. ET mais mais mais
    te voilà à écrire un peu plus du côté de politique fiction intéressant

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