vendredi 3 juillet 2009

Les onze

Je n’ai pas encore lu le livre de Pierre Michon, mais j’en ai bien l’intention après la lecture par l’auteur lui-même de quelques extraits à la librairie du Square. Son projet d’écriture remonte à 92(1992) où après les fastes de 89, le bicentenaire ne suscita plus aucune fièvre éditoriale. L’auteur des « Vies minuscules » s’attaque à des vies en majesté, avec un tableau qu’il invente de François-Elie Corentin, représentant le comité de salut public de la terreur qui officia alors. Une maturation longue, aujourd’hui en librairie, et c’est la fête du style, du rythme, de la fiction plus vraie que la réalité, avec les vies des Limousins et de ceux qui auraient mérité passer à la postérité mais dont le sang leur monte à la tête, rejouant les passions antiques et leurs crimes passionnels. Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André.

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