lundi 19 octobre 2009

Mary et Max.

Joué par des acteurs, avec le même scénario qui narre la correspondance entre une petite fille australienne et un vieux newyorkais, je crois que je n’aurais pas tenu longtemps. Et là par la magie de la pâte à modeler, j’ai beaucoup aimé l’univers original d’Adam Elliot. Pas de mièvrerie dans cette histoire poétique pour adultes où le souci du détail va à l’essentiel. L’esprit d’enfance décape la comédie humaine et touche au tragique. L’ambiance d’avant Internet est rétro mais les solitudes sont toujours aussi bétonnées et le cocktail de férocité et de tendresse espiègle nous fait fondre. Un pompon rouge éclaire dans la nuit de la folie.

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