jeudi 19 novembre 2009

Fernand Léger

Quand dans l’arrière pays cannois, je déplie le cadeau de quelques jours dans l’azur de la côte, je suis au musée Fernand Léger à Biot et c’est l’été qui ne finit pas.
L’été des congés payés de 36, où l’homme indestructible chevauche sa bicyclette en bonne compagnie; il croit au progrès.
L’été des unes de l’Huma Dimanche, où sur ses échafaudages le monde se construit ; il sera rationnel.
C’est toujours satisfaisant quand au-delà d’œuvres reconnaissables entre toutes, en découvrant des œuvres antérieures, se dévoile plus complètement un artiste.
Les commentaires simples et éclairants de ce musée nous font comprendre l’urgence des dessins d’avant guerre, comme tracés à la fenêtre des trains lancés vers le cataclysme.
Pour user et abuser de gros plans en photographie, je me suis régalé au choix du thème « fragments » : « le discontinu, l’abrégé, le fractionné caractérisent à ses yeux la vie moderne ».
Nous sommes passés à l’heure d’hiver et l’humanité ne s’endimanche plus guère.

1 commentaire:

  1. quand j'ai vu ce musée de biot en 1958 il était en construction !

    RépondreSupprimer