jeudi 24 décembre 2009

L’art brut

C’était une gageure que de déambuler dans le musée de Grenoble pour nous entretenir de l’art brut puisque même Chaissac parait-il et Dubuffet le père de l’appellation ne répondent pas strictement aux critères pour désigner les productions de personnes indemnes de culture artistique.
Alors « art singulier », art des fous, des médiums, des autodidactes ; à distinguer de l’art populaire, des dessins d’enfants, de l’art naïf qui verse parfois dans un certain académisme.
Peu importe, une de mes émotions artistiques parmi les plus fortes c’était à Lausanne dans le temple de l’art brut, il y aurait aussi un lieu remarquable à Dicy dans l’Yonne à la Fabuloserie où une collection Bourdonnais est installée.
« L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui ; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom : ce qu’il aime c’est l’incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle. » c’est l’intellectuel Dubuffet, que nous pouvons remercier d’avoir bousculé le frontières pour nous faire mieux comprendre des formes artistiques qui viennent du plus profond des obsessions, des douleurs, de la jubilation.
Elles se dévaluent au feu des baratins, mais ont ouvert la voie aux productions contemporaines les plus émouvantes.
J’ai aperçu Chaissac, je vais y retourner et prendre mon temps, c’est prometteur !

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