vendredi 30 avril 2010

Mouton.

Le livre de Richard Morgiève commençait bien : « la semaine dernière le Président a déjà supprimé la quatrième semaine de congé et la dictée. Le mois prochain ça sera peut être l’accent circonflexe et les cancers de confort, on verra. » Il y a bien ces petites pastilles sur l’actualité mais qui passent aussi vite que quelques jeux de mots sans saveur, alors comme le personnage central s’appelle Mouton, les occasions s’accumulent jusqu’à l’indigestion. Une fois traversée la rue Christine Angot qui fait l’angle de la rue Yannick Noah, je me suis très peu intéressé à une histoire qui voit un double méchant venir importuner celui qui fait profession de nettoyer les cadavres dans une entreprise de pompes funèbres. Le jeu avec les polices de caractères étire un texte qui finit par devenir pénible avec une violence, une grossièreté qui ne donnent même pas d’énergie, ni de couleurs à un destin déprimant.

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