lundi 28 novembre 2011

Fix me. Raed Andoni.

Le conflit palestinien ne détruit pas que les corps, les maisons, et un mur ne s’édifie pas que parmi les cailloux ; les hommes souffrent dans leur intimité. Le réalisateur essaie de soigner ses maux de tête, de mémoire et ses relations problématiques avec sa famille avec la psychanalyse. Le sujet a beau être lancinant dans le décor de nos préoccupations, la sincérité de l’acteur nous concerne puisqu’il apporte aussi de la complexité, des témoignages nouveaux, de beaux spécimens d’humanité plein de dignité et de force. Sa mère devra reconnaître que les migraines de son fils nous ont intéressées bien au-delà des check-points.
Un documentaire en général nous parle d’évènements extérieurs, là ce serait comme en littérature l’équivalent des autofictions, nouveau nom des autobiographies, alors disons auto documentaire… avec des airs parfois de Woody Allen qui jouerait au front.

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