jeudi 24 novembre 2011

Mai Thu Perret au Magasin.

Décidément, quand je veux remonter mon taux de fiel, je vais faire un petit tour au Magasin, lieu d’art contemporain à Grenoble, et ça grimpe !
Cette fois Il ne faut pas compter sur les cartels, tous en anglais pour nous renseigner, ni sur une quelconque feuille pour accompagner notre visite.
La langue française de maintenant ne m’éclaire pas plus: 
« cette jeune artiste crée un réseau d’enchevêtrements entres ses œuvres qui se joue des polarités pour former une narration abstraite très ramifiée. »
La charmante personne qui vend les billets nous donne bien quelques indications mais il est difficile de percevoir les références littéraires de l’artiste suisse qu’elle a bien voulu mentionner.
Je ne ferai qu’accroître mon irritation quand je vois précisé  sur Internet pour une figure mexicaine exposée en début de parcours.
« Avec The Adding Machine, la reproduction d’un jaguar provenant de la cité préhispanique de Teotihuacan au Mexique, Mai-Thu Perret est radicale : elle ne s'inspire pas de l'art mexicain, elle le copie intégralement. » 
Radicale ! C’est du foutage de gueule ! Et ses céramiques sans originalité, ses taches sur moquette, ses tapisseries hideuses, ses quelques cercles peints sur quelques cartons sont froids, vains, sans sens ou adossés à des référents connus d’une étroite élite.
Une théière grand format peut amuser les enfants mais ils seront mieux à jouer au square pas loin où il y a une locomotive qu’ils peuvent investir.
J’essaye, mais parfois je me sens étranger au monde d’aujourd’hui.
Ah si ! il y a dans une petite salle, un « Mémory » de Marianne Muller amusant avec des paires d’images à réunir à partir de formes semblables : ludique et incitant à la réflexion.
« L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible » Paul Klee

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