samedi 25 février 2012

Le Postillon. Décembre 2011.

Un camarade, veillant à mon salut idéologique, m’a recommandé la lecture du
« Postillon » que je ne m’étais pas privé de critiquer déjà sur ce blog.
Suite :
Dommage qu’il ne garde pas le format A 4 qu’il présente chez le marchand de journaux : une autre mise en page amènerait peut être plus de nerfs à des articles trop bavards qui ne tiennent pas ce qu’ils promettent dans les titres.
 Ainsi « Moody’s sévit aussi à Grenoble » nous accroche mais il ressort essentiellement que « le boss n’a même pas de cravate, mais une simple chemise et un pull très classique ». C’est du journalisme alternatif ?
Par ailleurs concernant le buraliste de la Place des Géants à la lecture de l’article, il s’avère qu’il n’est pas harcelé que par la police.
Le reportage sur les boulistes de Catane est vivant et le rédacteur a l’honnêteté de retranscrire l’avis de Marcel qui juge que « Destot a bien fait son boulot ».
 Ce témoignage tranche avec le ton général d’un journal accusateur, hostile, dénigrant, donneur de leçons contre les journalistes du Dauphiné Libéré, Grenew’s, M6, Jérôme Safar, Minatec, le SMTC, les maires de La Tronche, Echirolles, Pont de Claix …
Leur proximité avec les technophobes de « Pièces et main d’œuvre » les amène à traiter des mêmes sujets sur le même mode : Monéo, Clinatec.
Ils dénoncent « la pensée unique » tout en excluant dans chaque article la moindre mention d’une opinion qui n’est pas la leur. Ainsi ils s’opposent à la ligne ferroviaire Lyon-Turin .
Et quand ils évoquent les débats de « La république des idées » à la MC 2, leur mépris me range vigoureusement à l’opposé de ces postures.
Les statues du communisme ne sont plus présentes que dans quelques musées sous forme d’installations ironiques. Mais « le gauchisme, » qui fut disait Lénine en 1920, « la maladie infantile du communisme », même à dose résiduelle,cette grosse gauche godiche me donne toujours autant d’acné.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire