samedi 28 avril 2012

XXI. Printemps 2012.

Des plumes prestigieuses et des sujets majeurs pour le trimestriel en vente en  librairies:  
Emmanuel Carrère en reportage au forum de Davos où le patron de Total impressionne,
et Jonathan Littell chroniqueur à Ciudad Juarez ville frontière au Mexique, un enfer pas seulement pour le nombre de cadavres mais là bas toute humanité est chassée.
Alors bien sûr un portrait de Drucker parait bien anodin après tant de douleur, de violence.
Les châteaux en Espagne de nos cousins d’une ville nouvelle de la banlieue de Madrid où la spéculation a produit bien des dégâts constituent un versant européen désespérant
alors que les entrepreneurs du Bade Wurtemberg en cultivent la face positive.
Petites victoires au quotidien pour les femmes au Yémen en BD,
terres agricoles vendue aux spéculateurs en Ethiopie,
une île en Sibérie où face à un ours il faut lui montrer que vous n’êtes pas un phoque en l’effrayant par un bruit artificiel, un sifflet, mais ne pas crier ni courir,
l’histoire de deux adolescents suivis pendant un an depuis leur lycée dans le Jura nous repose avec leurs émotions qui rosissent leurs joues, leur joie de vivre, leur assiduité au travail qui nous sortent des clichés à propos de la jeunesse.
L’interview de Jean Christophe Victor le fils de Paul Emile et d’Eliane révèle une personnalité impressionnante d’érudition et de liberté ; c’est celui qui présente « Le dessous des cartes » sur Arte. Désormais appelée « La voie noire » qui mène d’Afghanistan en Angleterre, c'était la route des hippies occidentaux dans les années soixante, empruntée en sens inverse depuis les terres pachtounes, le périple dure des mois, et la violence tout au long est inouïe.

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