lundi 3 septembre 2012

La vierge, les coptes et moi. Namir Abdel Messeh.

Ce film malin et drôle semble bricolé mais aborde rien moins que le sujet de l’image, de l’incarnation, dans la religion et au cinéma.
Il va farfouiller du côté des mystères de la foi, nous divertissant autour des  montages, des trucages cinématographiques.  
Un papillon dans un magasin de porcelaine.
Entre une mère-abusive mais dont il  ne peut se passer,  et un producteur-forcément-pingre, le jeune réalisateur, l’air de rien, maîtrise le sujet  qui s’impose à lui, embarque le village  égyptien de ses origines dans son entreprise avec toutes les apparences de l’improvisation et s’avère virtuose pour nous donner un plaisir sans mélange.
L’autodérision, l’humour, ravivent notre croyance dans ce cinéma qui rejoue Méliès au temps de la 3D.

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