lundi 10 septembre 2012

Monsieur Lazhar. Philippe Falardeau.



Fellag qu’on retrouve avec plaisir dans ce film canadien joue le rôle d’un instituteur venant remplacer une enseignante qui s’est suicidée dans sa classe.
Il a lui-même vécu un drame et peut aider les élèves traumatisés à chasser leur culpabilité.
Il se permet de parler plus librement que les collègues qui ont connu la désespérée.
Des questions pédagogiques sont posées avec justesse : la place de l’éducatif et des apprentissages, l’exotisme, la langue française,
« les enfants sont-ils devenus des produits radio actifs qu’on ne peut plus toucher ? »
C’est réjouissant de voir le natif  de Tizi Ouzou défendant une  belle langue classique dans la belle province.
Réfugié politique au Canada, le pseudo instituteur  va lui aussi guérir un peu de ses blessures.
Les acteurs sont authentiques et l’expérience caricaturale de la série « l’Instit » rappelle que ce n’est pas évident de filmer la vie d’une école, là c’est réussi.

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