jeudi 20 septembre 2012

Trainspotting. Danny Boyle.



Je ne me souvenais que de la scène des chiottes les plus infâmes d’Ecosse et de l’écho lointain du succès qu’il connut à sa sortie en 1996. Je pensais que ce film aux allures d’ « Orange mécanique » un brin plus déglingué encore aurait vieilli… eh bien non !
C’est que l’époque a fini par ressembler à cette tragi comédie ambiguë, rythmée où la drogue est présentée comme un orgasme multiplié par mille, une alternative à une vie conformiste où tout de même les bébés abandonnés peuvent en tourmenter certains. 
La bande son séduisante ajoute au charme vénéneux où de surcroit l’humour vient au secours de personnages qui se comportent comme des caricatures depuis la pensionnaire délurée sous son uniforme d’une public scholl jusqu’au psychopathe dangereux dont la dénomination est désormais banale dans les cours de récréation.
Le sordide avec une bonne musique devient pittoresque.
Ne sommes nous pas devenus, comme ceux qu’évoquent le terme « trainspotting », des maniaques des chemins de fer, semblables à ceux qui se focalisent sur des collections insignifiantes pour éviter d’être engloutis par les tourments, l'absurdité du monde ?

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