mercredi 7 novembre 2012

Les pommes brayaudes.



Une recette de cuisine c’est bien plus que des patates et des tranches d’agneau, c’est de la culture et du soin pour ses invités.  
Nous sommes entre amis et la moindre bouchée n'est pas considérée comme un danger, dans un pays où manger ce n'est pas que se nourrir.
Michel a voulu honorer son auvergnate amie et lui  a mijoté depuis sa maison dans la pente un plat venu du Livradois entre Ambert et Marsac appelé « pommes brayaudes ».
La dénomination « pomme »  débarrassée de sa glèbe convenait mieux à cette attention que le vulgaire « patate » accommodé à toutes les sauces rapides.
A regarder sur internet pour cette recette, d’agneau il n’est question que  de gigot, alors que notre hôte avait disposé  dans le plat au four des tranches qui peuvent être des barons débarrassés de toute graisse, voire des côtes, au dessus de ses pommes de terre qui étaient déjà  avancées dans leur cuisson depuis vingt minutes dans un peu d’eau au dessus d’un lit d’oignons et  de subtiles échalotes. Il a retourné la viande au bout d’un quart d’heure et elle était parfaite sans apprêt, sans graisse. Il est des versions avec des lardons, du beurre du thym et  du laurier. Ne pas oublier sel et poivre et auparavant frotter le plat avec de l’ail.
Le site « Escout moi voir » précise « les brayauds sont les habitants de Riom. Leur nom provient de la "braye" ou culotte du 18° siècle que portent encore les hommes qui transportent la chasse de Saint-Amable, le 11 juin ou le Dimanche qui suit, pour la procession »

1 commentaire:

  1. Belle photo.
    La recette ressemble un peu à une de ma grand mère que j'ai transmise à la génération suivante. Pommes de terre, oignons, chair à saucisse disposés en couches dans une cocotte en fonte, saupoudré d'herbes de Provence (ma touche à moi..) et une boite de tomates pelées et leur jus. Cuit au four.
    Une bonne cuisine paysanne, n'est-ce pas ?
    Merci pour la recette...

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