dimanche 6 janvier 2013

FCG/UBB



Une paire de sigles permettra de donner l’illusion de faire partie de la famille.
Le Football Club de Grenoble(FCG) c’est l’équipe de rugby qui rencontrait  l’Union Bègles Bordeaux(UBB) en ce joli dimanche à Lesdiguières sur fond de montagnes enneigées.
Pour les matchs c’est encore meilleur quand un pote vous achète le billet et vous emmène dans la foule, celle là comptait ses 10 000 personnes,  nous n’avions pu obtenir une des 20 000 places au stade des Alpes la semaine précédente où Grenoble recevait Toulouse qui a reçu une leçon.
Nous les footeux, depuis le temps qu’on se disait qu’il fallait voir l’équipe qui avait mis à bas Goliath, nous sommes venus jeter un coup d’œil.
L’animateur de stade s’échine en vain à faire hurler les tribunes :
« ici, ici, c’est Grenoble !» calqué sur le Parc des Princes (du pétrole).
Les tifos ne sont pas au point et même si j’ai aperçu quelques jeunes, j’étais dans la moyenne d’âge élevée des spectateurs du rugby.
Plutôt que des chauffeurs de salle, c’est le jeu qui peut emballer la foule. Et cet après midi là, en dehors de quelques phases de jeu à la main, nous sommes restés les mains dans les poches. La maladresse des buteurs Girondins n’a pas permis à leur équipe d’espérer bousculer l’équipe Grenobloise malgré les défauts, en particulier à la touche, des dauphinois d’adoption.
Nous sommes dans le simulacre de rivalités entre cités, alors que la mondialisation est la règle d’une compétition où ici  c’est « le Bosnien, le boss » : Mutaptcic pilier présentement rouge et bleu.
La francophonie y gagne pour les interviews qui font partie désormais de l’après vente et les spectateurs se familiarisent avec les Butonidualevu, Waqaseduadua, et autres Edwards.
19 à 9 pour Grenoble, 23° victoire à domicile. 
J’ai dû me faire expliquer ce qu’est le bonus offensif et défensif.

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