mardi 26 mars 2013

La villa sur la falaise.



Pour les dix ans de la collection « Ecritures » chez Casterman, Benoit Sokal a invité dix auteurs de BD à inventer une histoire courte à partir d’une idée commune : une jeune femme revient constater l’écroulement de la maison de ses parents dont il ne reste qu’une moitié en haut d’une falaise.
Cette situation initiale où les souvenirs sont convoqués en bord de mer va permettre une variété réjouissante d’interprétations.
Celle de la Suissesse Cati Baur est ma préférée avec l’omniprésence d’un smartphone au milieu d’une vie affolée.
L’américain Nate Powell  livre un récit  très noir, la britannique Hannah Berry est originale et habile. 
Le français Saulne sous influence japonaise m’a bien plu aussi avec ce qu‘il faut  de représentation imaginaire et de subtile évocation du temps qui a passé entre celui qui est resté dans l’île et celle qui revient.
Les dessins de l’allemande Isabel Kreitz sont forts et s’accordent à l’ambiance cinématographique d’une tragédie.
Davide Reviati est élégant, italien.
Jirô Taniguchi  va vers la science fiction.
Fred Bernard est le plus radical en ne délivrant ses seules paroles que dans la dernière case après un trajet aux dessins naïfs auxquels il ne faut pas se fier.
Gabrielle Piquet est plus emberlificotée alors que Takahama est limpide.

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