mardi 18 février 2014

Les cœurs boudinés. Krassinski.

Aussitôt lus, aussitôt oubliés : pas de risque de surcharge pondérale au niveau émotionnel ni esthétique. Cinq petites histoires où les petites grosses s’en tirent bien: les hommes sont des goujats, les bonnes copines en appellent au sens de l’humour, elles sont aussi vaches que les machos insupportables.
Le milieu de la pub est croqué lestement mais les dilemmes des femmes rondes sont seulement effleurés. Il s’agit bien sûr de corps boudinés et si peu de cœur. Le pauvre jeu de mots n’est pas illustré : les récits ne sont guère sentimentaux ni tendres, c’est l’époque !
Il convient d’être léger, si bien qu’il ne s’agit que de plis en surface.
«Les fleuves et la mer inonderaient en vain
Ce sanctuaire étroit qui la tint enfermée :
Il garde en se brisant son arôme divin,
Et sa poussière heureuse en reste parfumée.
Puisque par la blessure ouverte de mon cœur
Tu t’écoules de même, ô céleste liqueur, 
- Wearrh ! »
 L’une d’elle lit du Leconte de Lisle à celui qu’elle poursuit de ses assiduités, tout en le branlant avec un gant de vaisselle à l’hôpital où il est immobilisé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire