dimanche 23 mars 2014

Les amants parallèles. Vincent Delerm.

Délicates, frêles, légères, les paroles s’envolent, le temps a passé, les cheveux sont devenus blancs. Le piano est « préparé », arrangé, et la voix du quadra aussi qui a perdu ses « œu » trainants, de quoi éloigner les dénigrants.
L’amour fragile se raconte dans la durée entre le premier soir et la paternité.
La natation était synchronisée dans un CD précédent, à présent les corps si légers ne sont « pas loin et à côté quand même » mais arrive « le jour où tu croyais qu’on ne repartirait  pas » pourtant elle avait « le plan à la main ». Le couple voyage, passe d’appart en appart.
J’aime cette mélancolie qui n’est surtout pas tonitruante, gentille, elle nous fait oublier les grandes gueules.
Il avoue qu’il a fait semblant pour « Joe Montana » d’aimer ça et nous excuse de nos conformismes d’un jour.
Sur la plage aux romantiques, désormais il y a un filet de volley ball  photographié en noir et blanc.
« Est-ce que ça s’arrête
Page quatre cent vingt sept
Est-ce qu’on atteindra
La page trente trois »
Il est plutôt de la génération de mon fils, mais les époques se confondent. Si j’ai bien connu  aussi l'Antoine Doisnel de son père, je prends garde de ne plus courir sous la pluie pour ne pas m’enrhumer; j'aime cette image au cinéma et les chansons douces.

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