lundi 17 mars 2014

The Grand Budapest Hotel. Wes Anderson.

The grand battage médiatique n’a pas éventé le charme de cette déambulation loufoque dans la vieille Europe vu depuis un hôtel élégant où se croisent les solitudes.
J’avais cependant préféré, du réalisateur à l’esprit d’enfance toujours très présent, « Moonrise Kingdom » et « Fantastic M. Fox », plus imaginatifs, bien que les belles images et le rythme soient cette fois encore au rendez-vous.
La reconstitution des années 30 en des lieux mythiques se prêtait plus à mon goût à la mélancolie qu’à cette fantaisie baroque.
En ce moment la perception de notre continent par ses habitants  ne peut éviter de se porter plus volontiers vers des images d’un passé réinventé que vers des visions à l’optimisme partagé.
Cette contribution américaine à l’édification d’un imaginaire commun est intéressante, plaisante mais pas le chef d’œuvre proclamé par tant de critiques. Assez peu familier des acteurs américains, je n’ai pas trouvé leurs performances exceptionnelles, malgré un casting prestigieux nous a-t-on dit.

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