lundi 1 décembre 2014

Gone girl. David Fincher.

Ben non, c’est pas chez les « gônes » que ça se passe, mais aux Etats-Unis dont les médias en sortent éreintés et la notion de couple bien essorée.
Tout est spectacle : la séduction, les relations avec la famille, et comédie jusque dans la compassion et ses dispositifs tapageurs : badges banderoles et bougies , camion des télévisions sur la pelouse.
Le scénario nous manipule si bien que nous nous retrouvons dans le miroir d’une opinion publique versatile décrite sous ses traits les plus méprisables.
Une femme tellement parfaite disparait, son mari est suspecté ; le scénario à rebondissements nous promène pendant deux heures et demie et même si vers la fin, on rigole de tant d’habile perversité, on a passé un bon moment de cinéma.
J’ai  réussi à éviter le terme thriller en bonne place dans tout article à propos de ce film.

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Recommandé par une familière de ce blog :  
"Marat, Danton, Robespierre", écrit par Jean Vincent Brisa, de la compagnie En Scène et Ailleurs.
Jean-Vincent s'est passionné pour la Révolution Française, qu'il incarne de manière très intelligente, dans un théâtre qui est aussi un théâtre d'idées.
Jean-Vincent joue le rôle de Danton, et il se donne à fond pour reconstruire ce personnage très complexe. "

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