mardi 23 décembre 2014

La traversée du Louvre. David Prudhomme.

Excellent, succulent, léger et original. Avec seulement quelques mots, cette promenade est enrichissante, poétique et divertissante.
Un musée ne se réduit pas à de grandes cases d’une immense BD. Il comprend  les visiteurs, des rapprochements possibles entre les silhouettes, les passions affutées au contact des œuvres, la profusion des téléphones photographiant ; et le métro à la sortie où se continue la visite.
J’ai pensé à Sempé, c’est dire mon plaisir à la vue de dessins qui emploient toutes les variétés de crayons comme pour effleurer la diversité d’une institution gigantesque avec une virtuosité qui ne se la pète pas. 
Quelques pages documentaires donnent des précisions sur le Louvre : 12 km de galeries, 9 000 000 de visiteurs par an, 2 200 agents y travaillent, 1000 km de papier toilette par mois.
La plus grande œuvre : Les noces de Cana de Véronèse : 70 m 2  .
Si on estime à 10 secondes le temps passé par œuvre exposée (35 000 sur 400 000 conservées), il faudrait plus de quatre jours et nuits pour avoir tout vu.
Quelques images subsistent après cette subtile visite, comme la foule dessinée avec le point de vue de la Joconde ou quand  surgit le cri :« ça a coupé » pour parler d’une communication téléphonique qui prend des allures fantastiques permises dans ces lieux où il est finalement courant de perdre la tête.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire