mercredi 7 janvier 2015

C’est pas vrai !

Pour être à plusieurs reprises tombé dans le déni de la réalité au cours de ma vie, je sais le repérer chez d’autres dans ces circonstances tragiques qui nous accablent avec la mort de Cabu et Wolinski : nous aimerions être ailleurs, avant, ne pas avoir entendu.
Nous préférons tellement être par intermittence aveugles et sourds ; est-ce une condition pour survivre ?
Comme tant de voix s’élèvent pour louer tous les disparus, je trie dans mon chagrin pour rabâcher quelques mots au cœur de la nuit et les lancer en partage :
« Rêveur d’an 01, fille du proviseur et même « mon beauf » sont déchirés.
Les pépettes de Wolinski http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/02/le-pire-de-lavenir-georges-wolinski.html  disparaissent derrière un voile noir.
Ci-git ma jeunesse »
Hier au soir, une minute de silence a été observée avant la conférence des amis du musée consacrée au Pérugin.

1 commentaire:

  1. Je partage ta peine.Quand nous étions étudiants à Paris (67 68 69 70) nous avions un copain grand, maigre, tifs raides ,binoclard, que nous avons surnomé Duduche.....et pour cause.Nous adorions les 2....Jean michel, salut!

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