dimanche 8 mars 2015

Le mur de l’équilibre. Pascal Rousseau et Eric Bono.

Quand  à la fin du spectacle, à La Vence Scène, l’équilibriste remercie le public :
« Vous pourriez être à ma place et moi à la vôtre » :
- Certainement pas, je ne risque pas d’enfiler mon pantalon tout en haut d’un mât ! 
Ce brin de candeur se retrouve tout au long de la représentation où se succèdent les performances circassiennes et de belles images au charme suranné.
Des morceaux d’une charrette disloquée : ridelles, timons et roues ainsi que les briques de bois d’un mur, fournissent des matériaux offrant prétextes à jeux d’équilibre et de force. Ils  permettent la réalisation d’un rêve de voyage.
La mise en scène n’est pas d’une cohérence évidente, elle m’a paru alanguie avec quelques  métaphores  trop surlignées, et des textes d’une poésie un peu voyante.  
Quand les acrobates n’assument plus leur place dans le music- hall, il faut la jouer fine.
Heureusement, la musique planante permet de passer le temps agréablement, alors que l’artiste prend un peu trop souvent la pose, bien que ses prouesses forcent l’admiration.
Il ajoute « sur le fil de la vie, prenez tous les bateaux qui passent » mais dans ces temps affairés, il se trouve que beaucoup soient souvent « charrette » et que la galère soit plutôt au rendez vous, après avoir tant ramé. 
La photographie est copiée collée depuis le site du "théâtre du garde chasse".

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