lundi 20 avril 2015

L’homme idéal. Yann Gozlan

Qu’il est bon parfois de voir un film déplaisant, il nous rattrape de molles appréciations positives et supportera toute mon amertume qui peut s’employer en ce moment dans bien des domaines.
Histoire d’un écrivain sans inspiration : le cinéaste qui cite lourdement des réalisateurs plus prestigieux en manque cruellement, d’inspiration.
Les affres d’un romancier débutant : même pas, l’acteur principal dont on fait tant de cas, Pierre Niney, semble absent de sa vie.
Il a trouvé dans un déménagement un manuscrit qu’il s’approprie et devient d’une façon fulgurante un auteur à succès ; j’espère que c’est un peu plus compliqué du côté de la rue des Saints Pères. Il lui suffit de quelques mots de Romain Gary, un précepte de  Stephen King  «2 500 signes par jour !», pour avoir belle voiture. Laissez Jack London en dehors de cette farce !
Le biquet s’était rendu d’emblée antipathique en faisant la leçon à l’éditeur qui l’avait refusé. Il devient criminel à répétition avec une facilité aussi déconcertante que son ascension sociale est aisée.
« L’homme idéal », pourquoi ce titre ? Même pas le gendre idéal, il est défaillant sur toute la ligne, devant l’écran vide de son ordinateur, avec la riche héritière qui lui tombe dans les bras. Son imagination, il la mobilise pour faire disparaitre ceux qui sont au courant de l’imposture, mais la godiche compagne n’a rien vu, pourtant il en fait des bêtises, l’empêtré du traitement de texte.
Il n’y a rien à sauver : la musique est lourdingue et je n’ai même pas pris de plaisir aux images mignonnes au moment où il met à l’eau un cadavre trop bien ficelé : ce n’était pas le moment !

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