mardi 12 mai 2015

Astérios Polyp. David Mazzuchelli.

Bande dessinée dense, agréable à lire, novatrice et immédiatement familière.
Le personnage principal universitaire spécialiste en architecture, dont nous savourons les contradictions, recommence sa vie dans un garage auprès d’une famille sympathique, à mille lieues de sa vie précédente.
Seul, trop sûr de lui et pourtant en recherche, il se sent intimement au cœur de l’univers, relié à un passé qui n’a pas oublié une dualité tenace.
« Et si la réalité (telle qu'on la perçoit) n'était qu'un prolongement de soi ? Cela ne fausserait-il pas la façon dont chaque individu appréhende le monde ? »
L’invention graphique est au service du récit d’une reconstruction palpitante, où une réflexion sur nos destins n’exclut ni la poésie ni l’humour.
La bande dessinée exploitant toutes ses possibilités : claire, ambitieuse, légère, innocente, amicale. Elle prend au cinéma et à la littérature mais laisse plus de liberté, et  puis un petit croquis vaut bien des discours.
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Je fais une pause dans mes publications. Le temps du cinéma à Cannes est revenu, je profite de ma chance, et reprends mes écrits dimanche 24 mai.

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