mardi 1 septembre 2015

La revue dessinée. Eté 2015. N° 8


Le recueil trimestriel  de reportages en BD a des tonalités moins sombres que d’ordinaire, bien qu’en page une, les gouaches aux allures de vacances portent quelques ombres.
Si la thématique principale est consacrée au sport, tout ne sera pas traité forcément sur le ton ironique et drolatique comme lors d’une séance de capoeira, ni celui compatissant envers les lanternes rouges du tour de France. Quand il est question d’Adidas et de sa puissance on retrouve la spécificité de la revue : sérieux et combativité.
Le reportage à Bobigny, bastion rouge passé à l’UDI, prend le temps de nous faire entendre des protagonistes divers et va au-delà des classiques observations unilatérales.
Partager la vie d’un jeune afrikaner en Europe dans les années70 est inhabituel.
Une crise de la vocation chez un pasteur suisse traitée comme un « burn out » est vue aussi sous un angle nouveau et charitable.
Les rubriques habituelles sont toujours intéressantes :
- les lectures d’images photographiques ou d’une séquence de cinéma sont éclairantes,
- celle concernant la sémantique porte sur  la formule : «  je crois »,
- en histoire : le destin de l’Abbé de Choisy mérite la lecture,
- dans le domaine des sciences, «  le tour du cadran : derrière la course du temps, ils (scénariste et dessinatrice) dévoilent notre imaginaire collectif : celui des étoiles et celui du pouvoir car qui maitrise le temps, contrôle souvent le cours de l’histoire… »
- en informatique, les années 2000 ont des airs préhistoriques : apparition de la clé USB, de Lara Croft et de Wikipedia…
- Nico sur la musicale face B mérite d’être connue : Warhol, Fellini, Gainsbourg, Garrel  la reconnurent, elle fut une des mères des gothiques et  des punks.
Plus célèbres encore étaient Albert Simon, Michel Cardoze ou Alain Gilot Pétré, vedettes du temps qu’il fera : mais connaître l’histoire d’un des mots les plus recherché sur Google est indispensable. Météo.
A l’époque de Napoléon III, « les catastrophes maritimes liées au mauvais temps et le coût des assurances vont encourager le développement des recherches météorologiques. »

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