samedi 19 décembre 2015

La fête de l’insignifiance. Milan Kundera.

Ces 125 pages n’ont pas eu de signification pour moi.
Le titre en était attirant en ces temps de lourdeurs et fournissait l’occasion de retrouvailles avec l’auteur de « L’insoutenable légèreté de l’être » qui accompagna un printemps à Prague.
En ouverture, une méditation sur le nombril nous relie à des souvenirs d’une littérature sensuelle, originale, mais l’auteur insiste et le sujet devient creux comme le reste de conversations entre des personnages sans consistance, sans existence, les « excusards ».
Des évocations de la vie de Staline et de la distance qu’il aurait pris avec son propre pouvoir nous rappellent les vertus de l’humour quand existait le rideau de fer, mais soulignent la difficulté de regarder la période actuelle avec clairvoyance et grâce. 
« Il n’y avait qu’une résistance possible : ne pas se prendre au sérieux. Mais je constate que nos blagues ont perdu leur pouvoir. Tu te forces à parler pakistanais pour t’égayer. En vain. Tu n’en ressens que fatigue et ennui. »   

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