lundi 11 janvier 2016

Au-delà des montagnes. Jia Zhangke.

Au premier temps de la fresque cinématographique en Chine, une naïve jeune fille choisit parmi ses amis, l’homme de « l’élite » et délaisse son prolétaire amoureux.
L’écran s’élargit : au deuxième temps, le mineur de fond ayant été licencié par celui qui lui a pris sa promise, a retrouvé du travail ailleurs. Il revient au pays, malade, alors que son ancien amour a divorcé d’avec le riche, parti en Australie avec leur petit nommé Dollar. 
Troisième épisode sur écran plus large encore: en 2025, devenu grand, Dollar doit carrément prendre un interprète pour dire à son père bardé de révolvers, son désir de liberté.
Les trois tableaux décrivant de manière appuyée les méfaits de l’argent, la perte des identités m’ont paru se corrompre au fur et à mesure qu’on approchait d’une conclusion qui tardait, comme les personnages devenus grotesques, sentencieux, réduits dans la séquence d’anticipation à l’état de fantoches, comme on disait dans les années Mao qui ne donnaient guère dans la nuance.

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