lundi 25 janvier 2016

Je suis le peuple. Anna Roussillon.

Les évènements de la révolution Place Tahrir sont vus depuis la campagne autour de Louxor où les femmes pétrissent la pâte sans relâche et les hommes une terre qui attend l’eau.
Dans la lignée délicieuse de « La vierge, les coptes et moi » où une écriture personnelle vient féconder un documentaire, il y a de quoi se régaler en abordant la complexité de la situation en Egypte et au-delà, avec ces fellahs si proches, si lointains.
Les bouteilles de gaz sont vides, la télévision tapisse les murs lépreux aux couleurs photogéniques.
Les protagonistes qui en sont comme ils disent « à la maternelle de la démocratie » nous donnent des leçons sur les conditions nécessaires pour que la politique ne soit pas un leurre. Nous suivons leurs changements d’opinion face à des évènements qui gardent une part de mystère. La religion imprègne tellement les mots et l’armée héritière d’un passé prestigieux demeure toujours aussi présente.
- Avant en temps de deuil, on arrêtait de regarder la télé pendant un an
- C’était il y a très longtemps…

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