mardi 3 mai 2016

Le Postillon. Printemps 2016.

Pour la prochaine livraison du bimestriel, je ne vais pas concourir pour « La palme du fayot » à laquelle j’ai été nominé cette fois, car présentement j’ai trouvé la feuille satirique chiche en verte sève qui conviendrait pourtant à la saison.
L’humour dispensé avec finesse est réservé à Ferrari le président de la Métro qui les attaque en justice, mais ne se montre guère dans d’autres rubriques.
Certes le compte rendu de la mobilisation  contre la loi travail est honnête, en évitant de décrire des foules unanimes pour des réunions préparatoires entre initiés. Mais leur appréciation de la frilosité de la municipalité de Grenoble vis-à-vis de « Nuit debout » souffre visiblement de délais de bouclage qui figent certaines positions alors que des évolutions notoires font que Grenoble ne fut pas en queue des manifestations. 
Et pourtant il me semble que dans ce type de rassemblement, les sarcastiques journalistes devraient se sentir comme poissons dans l’eau.
Un quart du journal (4 pages sur 16) consacré aux compteurs Linky, m’a semblé excessif, d’autant plus que le dossier factuel n’est guère argumenté ; leur proximité avec l’association « Pièces et main d’œuvre » dicte les thématiques mais n’alimente guère un raisonnement probant. En ce qui me concerne je ne vois pas de mal à ce que l’entreprise nationale rationalise sa production d'énergie et innove. C’est mon côté archaïque : service public et bigot du progrès, piégé et manoeuvré.
La valorisation du travail de l’école du Chatelet en cinéma n’est pas éloigné des photographies qui illustrent quotidiennement dans les éditions locales, sorties d’élèves et autres activités des classes qui ne soient pas « entre les murs » de leurs collègues du « Daubé », pourtant toujours méprisés.
Quelques lignes  concernant le domaine culturel où les occasions de s’inquiéter ne manquent pas, voire un entrefilet concernant la voie ferrée Lyon -Turin qui me semble un enjeu majeur, auraient pu venir en place du sempiternel article concernant la vidéo surveillance.
Vivement l’été.
…….
Je m’accorde un pont de trois semaines pour cause de cinéma à Cannes et de tout petits à chouchouter.
Reprise des articles le mardi 24 mai.

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