mardi 21 juin 2016

Ceux qui me restent. Damien Marie & Laurent Bonneau.

Le graphisme est élégant, le découpage efficace et subtil mais les teintes pastels conviennent-elles pour traiter de la maladie d’Alzheimer ?
Le soixante huitard, veuf depuis longtemps, qui n’a pas assuré avec sa fille, essaye de reconstituer quelques morceaux d’une vie étourdie.
De beaux effets maritimes, mais le scénario lacunaire n’était pas très riche, bien que l’ambition de traiter d’un sujet envahissant soit louable.
Des rancœurs restent en suspens parmi des espaces bleutés où se diluent nos émotions et une empathie minimale qui aurait pu naître à l’égard d’un collègue de la même génération et pourtant : non !
S’oubliera rapidement, mais je retrouverai volontiers le dessinateur remarquable.

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