samedi 24 septembre 2016

6 mois. Automne 2016.

Dès qu’un nouveau numéro de la revue de la famille de XXI propose ses photographies je me précipite.
Comme le dit Wendy Watriss dont la carrière de photographe est mise en valeur : 
«  Pour moi la différence entre la photographie d’art et le photojournalisme c’est la différence entre la poésie et l’essai »
dans cette livraison nous serions plutôt du côté du festival de Perpignan que de celui d’Arles.
Hormis quelques instantanés cocasses, les reportages faisant le tour des problèmes du monde dominent :
depuis les activistes occupant une mine de charbon en Allemagne jusqu’à la prison de « Belle Ville » en Iran auprès d’adolescentes promises à la mort quand elles auront 18 ans.
L’Iran est abordé par deux autres reportages : l’un dans l’intimité des mollahs et l’autre à la suite de jeunes filles d’une famille aisée d’Ispahan.
La lutte au Sénégal n’est pas une mince affaire et l’angle choisi pour évoquer la prostitution aux Philippines est éclairant à travers les enfants métis nés du tourisme sexuel, si seuls.
Gagner la confiance d’une communauté manouche en France n’a pas été aisé, mais si la religion évangéliste a travaillé les âmes, les particularités demeurent.  
Nous pouvons mieux nous représenter quelques paradis fiscaux, et comme il est d’usage chaque reportage est richement complété par des documents, des témoignages : ainsi le récit de l’action de militantes iraniennes qui essaient d’arracher le pardon des familles en faisant annuler la sentence fatale.
La photobiographie des sœurs Williams (tennis) est bien documentée, leur destin lié à celui de leur père, assez incroyable. Le retour pour mémoire avec les photos du premier photographe noir du magazine « Life » au cœur de l’Alabama dans les années 50 fait mesurer le chemin parcouru jusqu’à Obama à la présidence.
Pour clore après tant de douleurs, d’injustices, un album de famille est bienvenu qui décrit la complicité de deux grands parents suédois dans leur toute petite maison au bord de la Baltique.

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