dimanche 18 décembre 2016

Les algériens au café. Abdou Elaïdi.

Il s’agit plutôt de «l’» algérien au café pour sa solitude ou « un » algérien pour essayer de les raconter tous, d’ici ou de là bas, « Les zmigras de Labachinou » pour reprendre le titre de la nouvelle de Mohamed Kacimi parmi les nouvelles qui ont inspiré le spectacle, avec «  Le temps des dominos » d’Azouz Begag et  « Le bistrot des brumes » de Jamel-Eddine Benscheick.
Chacun de ces titres est illustré par l’acteur Christian Taponard, tour à tour chaleureux, nostalgique, drôle, véhément au milieu des ses trois tables. Le conteur met plutôt bien en valeur les textes avec la pluie comme lien, trop présente ou trop absente lorsque les enfants avalent le sable où sont tombées les premières gouttes tellement attendues. Comme le sucre qui reste au fond de la tasse. Où est le beau temps ?
Le dispositif est modeste, la musique une ponctuation,  et suivant ses origines le public ne sourit pas forcément aux mêmes moments. Les tranches de vie relatées pourraient être plus tranchantes parfois, la dernière partie poétique et sombre, avait-elle besoin d’être si exaltée même si le rappel à la liberté s’impose, comme si elle n’allait pas de soi…ben non !
Pas de soi, pas de soif.

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