dimanche 12 novembre 2017

Abou Diarra.

Nous allons volontiers faire un tour à la MC 2 quand s’annonce de la musique africaine et lorsque de surcroît  elle est mâtinée de blues, l’heure et demie s’annonce agréable.
De Diarra je connaissais d’avantage Alou qui n’a que très peu joué à l’OM l’an dernier, mais lui était de Villepinte, alors que le joueur de kamele n’goni, petit frère de la kora, harpe montée sur un calebasse recouverte d’un peau de chèvre avec une douzaine de cordes, fait valoir ses racines mandingues du Mali.
Les annonces valorisant un métissage qui n’est pas vraiment neuf, commencent bien sûr à devenir répétitives : le mariage de l’électricité et des instruments traditionnels, du groove et de la mélopée, des influences touaregs et Afrique noire, mais c’est bien bon.
Les thèmes du voyage, de l’amour, de la misère, l’hommage au père et à nos rois qui peuplent nos histoires, sont traditionnels mais finalement peu importent les textes, non traduits; le balancement qui s’approche de la transe nous ficelle.
Je n’avais pas prêté attention à un harmonica depuis « Il était une fois dans l’Ouest », là il m’a embarqué dès l’entrée et les dialogues entre musiciens m’ont bien plu.
Quand au second rappel le chanteur est venu chanter a capella, sa prière a saisi la salle.

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