samedi 2 décembre 2017

Mirage. Douglas Kennedy.

La dernière livraison de l’énergique observateur de la vie des couples et de la culpabilité qui s’en suit commence avec l’efficacité d’un roman américain mais se finit en happy end comme tout film américain, enfin presque tous.
Robyn l’experte comptable en veut à mort à  Paul son mari artiste, mais se repend bien vite pour partir à sa recherche jusqu’aux limites les plus extrêmes de la planète, après quelques péripéties des plus rebondissantes, croisant le pire des méchants et les meilleures de toutes les femmes.  
L’opposition des caractères tellement caricaturale va se compliquer à souhait avec des personnages secondaires très typés où l’argent débloque toutes les situations artificiellement disposées tout au long des 447 pages.
Il en va également de toute réflexion, que c’est ben vrai tout ça :
« Ainsi va le monde: l’insouciance de la jeunesse cédant le pas à la nécessité de payer ses factures et d’assumer ses responsabilités, nous sommes tous voués à reprendre le modèle que, durant notre adolescence, nous nous étions jurés de ne jamais répéter. »
Les mensonges peuvent bien se nommer mirages, la subtilité est absente de ce livre facile à lire mais qui s’évapore aussitôt, loin des fragrances subtiles d’un « Thé au Sahara ».
J’avais portant aimé « Piège nuptial »
c’est que les traits accusés de la carte postale australienne m’avaient d’avantage convenu que les couleurs passées de ce dépliant touristique d’Essaouira à Ouarzazate, retrouvé après le passage de ce couple américain en hystérique crise.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire